Bilan de l’année 2018/2019

A six ans, c’est bientôt la rentrée des classes. Plus que quelques jours pour retrouver les bancs de l’école pour apprendre à lire, et à écrire.

A six ans, on est malheureux de retourner à l’école, malgré les camarades de classes s’en est fini des grasses matinées, des repas en famille et des longues soirées à jouer ou regarder la télévision.

On rentre de vacances chargé de souvenirs. On a qu’une envie, continuer encore à jouer, ou écouter des histoires, les inventer, les rêver.

Six ans c’est aussi l’âge de raison d’une petite association dédiée aux mondes de l’imaginaire, au travers de la pratique de l’écriture créative. Une brève histoire du temps certes, pour emprunter le titre d’un grand monsieur perdu  dans  les  étoiles, loin  là-haut.

Ces temps-ci, c’est pas si facile de rêver de jolies histoires. Par ces temps qui courent, qui filent à une vitesse plus vite que la lumière. Les méchants de fiction sont vraiment devenus les maîtres du monde, dans les journaux ou sur les écrans on entend parler d’histoires pires que dans les romans noirs. Les monstres existent bels et bien, rien à voir avec les créatures  répertoriées par Borges, ou par d’autres illuminés, vous savez ceux qui allument de jolies ampoules et nous aident à dormir la tête pleine d’histoires. Toujours ces satanées histoires !

Ces  temps-ci, c’est presque la fin du monde et pourtant, en terre  interceltique, pays des légendes arthuriennes, des pierres magiques et des  Korrigans,  une communauté créative va continuer sa quête du Graal, celle  de  réenchanter notre belle région en soufflant, justement, des histoires!

Au commencement,  les Yeux Fermés  c’était une simple idée dans le coin de ma tête,  des questions sans réponses : Combien de gens écrivent ici, et  quoi ? Où sont-ils ? Et si justement, on créait un temps,  un espace dédié à l’écriture, entre la course à pied et la leçon de piano.

Des  premiers ateliers virent le jour épisodiquement. On a voyagé dans des mondes magiques,  fait des rencontres du  troisième type, traqué des zombies, vécu tout un tas d’aventures extraordinaires. On continue !

Six ans plus tard, c’est devenu  « une belle histoire dédiée aux histoires  » et à ceux qui les écrivent, pour les fabriquer ou en comprendre leurs mécanismes. Douze heures d’écriture par mois, quatre clubs d’écriture gratuits et ouverts à tous, des projets éditoriaux différents et complémentaires.

A  Port-Louis à la Médiathèque Pondichéry,

A  Lanester toujours au Centre Albert Jacquard,

A  Lorient à la Maison des Associations,

A  Quéven au Pôle Jeunesse,

Au fil des semaines, sur un fil invisible, les Yeux Fermés sont un temps et un espace qui favorise échanges et rencontres,  mais pas seulement. Surtout, de jolies plumes, des histoires et des univers, des sensibilités et tout un tas d’autres choses .

Ce qu’on retient de l’année dernière ?

Souffleurs d’histoires,  une belle histoire radiophonique coécrite avec Radiobalises. Chaque semaine depuis le début de l’année, une courte histoire imaginée en atelier fait l’objet d’une lecture. On continue sur la lancée,  avec beaucoup plus de numéros !

Avec un jeune public doté du pouvoir de l’imagination, on a vécu de jolis moments en ateliers, de jolis projets ont vu le jour et pour tout dire, on en espère des tas d’autres. Parce qu’on a des histoires et des rêves plein la tête, plein les poches !

Six ans plus tard, une belle rentrée approche à grand pas, les Yeux Fermés continuent de toquer à votre porte.

Aux quatres clubs d’écriture, s’ajoute un nouveau, dans les murs de la Médiathèque François Mitterrand, toujours une fois par mois pour questionner autour des grands thèmes de l’imaginaire.

Cette année, les Yeux Fermés animeront aussi des ateliers d’écriture culinaires au Salon du Livre Jeunesse de Lorient, pour les petits et les plus grands !

Et toujours Port-Louis, Lanester, Lorient et Quéven

Pour écrire et raconter de nouvelles histoires.

Cette année, on vous invite donc à pousser la Porte de Cellier de Monsieur Tolkien, pour venir souffler des histoires en notre compagnie.

Merci à ma guilde de raconteurs d’histoires. Dans l’arrière-boutique, la demoiselle qui gribouille, qui râle et qui lit comme personne, et le mécanicien en chef, génial magicien des histoires !

A tous les autres aussi, mais sans les noms ni les caricatures !

Et un merci à la Ligue de l’enseignement, à la municipalité de Port-Louis, à  Radiobalises avec qui on s’est marié, d’une certaine façon, pour de jolies histoires

Et que le mot fin ne soit pas pour tout de suite.


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