Dites, on se les fabrique nos histoires ? Médiathèque François Mitterrand de Lorient

Les yeux Fermés, communauté de l’imaginaire en terre interceltique | Atelier d’écriture créative | De septembre 2020 à juin 2021

LE PITCH

Dites, on se les fabrique nos histoires ?

Depuis octobre 2020, un atelier d’écriture d’un genre nouveau a pris ses quartiers entre les murs de la Médiathèque François Mitterrand de Lorient.

Dans une ambiance conviviale, l’association Les Yeux Fermés – communauté créative dédiée à l’imaginaire en terre interceltique – invite à découvrir l’imaginaire sous toutes ses formes : des romans et leurs auteurs, des genres et des formes narratives, des univers différents chaque mois.

Pour chaque atelier, un sujet d’actualité, des contraintes d’écriture qui suscitent la réflexion autant qu’ils poussent à imaginer, écrire et raconter de nouvelles histoires.

Ateliers d’écriture Saison 2

Dites, on se les fabrique nos histoires ?

C’est aussi un espace et un temps dédié à la découverte de l’écriture créative, en saisissant les mécanismes qui régissent la fabrication des récits de fiction qu’on affectionne tant.

Petit changement pour cette deuxième saison, chacun des ateliers emprunte son titre à celui d’un roman lié à l’imaginaire. Il y en aura pour tous les goûts.

Vers l’imagination et au-delà, découvrez les dix romans sélectionnés pour accompagner cette nouvelle salve d’ateliers.


LA PROGRAMMATION

Octobre | Novembre | Décembre

Janvier | Février | Mars | Avril | Juin

03 Octobre 2020 : La guerre des mondes (Herbert George Wells ; 1898)

Roman de science-fiction publié par H. G. Wells publié en 1898, La guerre des Mondes est l’une des premières œuvres d’imagination dont le sujet traite de l’affrontement entre l’humanité et une race extraterrestre hostile. Derrière le verni de l’histoire, La guerre des Mondes illustre surtout le miroir des angoisses de l’époque victorienne et de l’impérialisme.

1894, des astronomes sont témoins d’étranges activités à la surface de Mars, étrange phénomène qui se répètera les dix-huit nuits suivantes. Bientôt, des météores venus de la planète rouge se dirigent vers la Terre. Le premier s’écrase en Angleterre dans le Surrey et les tréfonds d’un cratère formé par la chute du projectile libèrent même des créatures tentaculaires appelés tripodes.

Récit angoissant magnifié par un autre Welles sous la forme d’un feuilleton radiophonique (1938), La guerre des mondes demeure l’un des titres fondateurs du genre science-fictionnel et les nombreuses adaptations attestent de sa modernité. Aujourd’hui, les guerres des mondes prennent forme partout – hommes de sciences et hommes de fois, sociétés consuméristes face à l’éveil d’une conscience écologique – et leurs effets sont tout aussi ravageurs.

Pour éviter une déroute finale, prenons la plume afin d’imaginer, d’écrire et raconter d’autres guerres des mondes, d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

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07 Novembre 2020 : La servante écarlate (Margaret Atwood ; 1985)

Première incursion en dystopie pour Margaret Atwood lorsqu’elle rédigea en 1985 La servante écarlate. Adaptée au cinéma en 1990 par le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, c’est son adaptation au format feuilletonesque qu’il lui valut le succès depuis 2017. Dès lors, le roman n’a cessé de se vendre comme s’il s’agissait d’une première édition.

Dans un futur proche et dystopique, la religion prédomine désormais sur la politique dans un régime totalitaire où les femmes sont dévalorisées jusqu’à l’asservissement. Dans ce futur possible, le taux de natalité est très bas à cause de la pollution et des déchets toxiques présents dans l’atmosphère. L’héroïne, rebaptisée Devred est une servante ne peut séduire et n’est utile que pour une seule tâche, la reproduction.

Visionnaire, le tableau dressé par Margaret Atwood n’est pas si éloigné de certaines réalités du monde : crise environnementale et sanitaires, état totalitaire et dérives religieuses, sociétés misogynes et violentes faites aux femmes.

Fable philosophique parmi les plus brillantes dystopies actuelles, La servante écarlate est une source d’inspiration idéale pour imaginer, écrire et raconter en récit les mondes de demain, pour le meilleur et surtout pour le pire, en accordant le premier rôle à des héroïnes fortes et courageuses.

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05 Décembre 2020 : Lettres du Père Noël (JRR Tolkien ; 1976)

Il était une fois un professeur de littérature qui possédait une imagination extraordinaire – donnant vie à un vaste monde, il avait « collecté » mille légendes, donné la vie à des créatures de tout ordre, décrit des guerres et des batailles, il avait même inventé des langues – et un goût certain pour les fêtes de fins d’année.

Pour ses enfants, Noël fut un moment de joie et chacun d’eux – John, Michael, Christopher et Priscilla – recevait tous les ans, de 1920 à 1942, des lettres écrites de la main du Père Noël. Dans chacune d’elle, le vieil homme racontait sa vie fascinante au Pôle Nord.

JRR Tolkien ne fut pas le premier à adresser des lettres du père-Noël à l’un de ses enfants, le papa de Tom Sawyer Mark Twain a lui-même écrit une lettre de Santa Claus à sa propre fille aînée, Susie Clemens.

Afin d’enrichir la mythologie de Noël et retrouver un peu de notre innocence perdue, il est temps de reprendre le flambeau de ces glorieux aînés pour imaginer, écrire et raconter de nouvelles histoires extravagantes, incroyables et même inquiétantes autour de Noël dans la peau d’un marchand de bonheur.

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09 Janvier 2021 : La stratégie Ender (Orson Scott Card ; 1985)

Roman de science-fiction écrit par l’écrivain américain Orson Scott Card, La stratégie Ender a reçu deux des plus prestigieux prix de littératures de l’imaginaire, le Prix Nébula en 1985 et le prix Hugo en 1986.

Classique de la science-fiction, l’écrivain imagine un futur lointain ou l’espèce humaine mène une guerre totale et désespérée contre la seule race extraterrestre connue, les Doryphores. Pour enrayer la supériorité écrasante de l’ennemi, une école de guerre spatiale forme des enfants à devenir des officiers émérites. Remarqué par le Colonel Graff, un garçon exceptionnel du nom d’Andrew « Ender » Wiggin est enrôlé et gravit les échelons avec une rapidité stupéfiante. Sera-t-il le sauveur annoncé ?

Mêlant habilement problématiques actuelles – surpopulation et instabilité géopolitique – le roman d’Orson Scott Card offre aussi une réflexion sur l’amour, la haine et l’apprentissage de la vie, au travers d’une œuvre sombre qui s’emploie à faire des nouvelles générations, l’espoir d’un monde nouveau. Et si les enfants étaient les sauveurs attendus ?

Pour commencer en fanfare la nouvelle année, ressortons nos vieilles machines à écrire afin d’imaginer, d’écrire et de raconter de nouvelles histoires qui cette fois, offriront le premier rôle aux enfants d’aujourd’hui et demain.

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06 Février 2021 : Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques (Phillip.K.Dick ; 1966)

A l’image du livre précédent, ce nouveau titre fut l’objet d’une adaptation cinématographique de qualité – Blade Runner fut réalisé par Ridley Scott – ce n’est pas très étonnant, son auteur Phillip Kindred Dick est l’un des raconteurs d’histoires clés et cultes des mondes de l’imaginaire, et de la culture populaire. Pour s’en persuader, il suffit de lister les nombreuses œuvres qui se sont multipliées depuis sur le petit, comme le grand écran.

De quoi parle Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Après une guerre nucléaire, la Terre n’est plus habitée que par des humains n’ayant pas choisi de migrer sur Mars (tiens !). Parmi ces hommes, un certain Rick Deckard, chasseur d’androïdes à San Francisco, rêve de remplacer son mouton électrique par un vrai.

Des machines dotées de conscience et capables d’éprouver est-ce pour demain ? Rien n’est moins sûr mais la notion d’intelligence artificielle (IA) est déjà une réalité, et une nécessité dans bien des disciplines (logistique et transport, médecine, renseignement policier). L’intelligence artificielle fait donc l’objet de cet atelier afin d’imaginer, d’écrire et raconter des histoires qui font rêver de moutons électriques et de tout un tas d’autres choses.

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06 Mars 2021 : Chroniques Martiennes (Ray Bradbury ; 1950)

Avant de fouler le sol lunaire, le merveilleux écrivain américain Ray Bradbury publiait en 1950 ses Chroniques Martiennes. Il faudrait attendre 1954 pour que Denoël et sa mythique collection Présence du futur l’édite pour la première fois et nous faire découvrir ainsi, le récit des premiers colons vers la planète Mars. Pour chaque nouvelle, une date et une intrigue qui s’intègre à une narration globale qu’on dévore comme un roman.

Mars la rouge, référence à un roman de l’auteur Kim Stanley Robinson, ne fait pas rêver que les écrivains de fiction, il révèle les aspirations de conquête spatiale, d’exploration et de conquête de la planète tellurique. Un terrain de jeu idéal pour imaginer, écrire et raconter des aventures incroyables, des voyages extraordinaires, des découvertes incroyables ou l’avenir de l’espèce humaine hors de cette bonne vieille Terre. Alors, quand son supérieur lui apprend la fuite illégale des androïdes Nexus 6 depuis Mars, il voit là une occasion parfaite pour empocher une belle récompense et par-là-même de réaliser son rêve.

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03 Avril 2021 : Auprès de moi toujours (Kazuo Ishiguro ; 2005)

Le 5 octobre 2017, l’écrivain britannique d’origine nippone Kazuo Ishiguro reçoit le Prix Nobel de littérature. Selon l’Académie suédoise, ce dernier a toujours « révélé dans ses romans une grande force émotionnelle, l’abîme sous l’illusion que nous avons de notre relation au monde ».

Paru en 2005, Auprès de moi toujours, l’un de ces romans qui contribuent à faire de cet écrivain un auteur d’exception, relate le récit d’une femme appelée Kathy. Agée de 31 ans, celle-ci retrace sa jeunesse singulière, ses années d’apprentissage dans un pensionnat britannique perdu au milieu de la campagne. Au fil de l’histoire, une réalité poignante et révoltante se révèle peu à peu.

D’autres romans tels que Le troisième jumeau de Ken Follett (1996) ou Hier les oiseaux (1977) traitent du clonage et de ses conséquences hypothétiques, est un thème classique et récurrent des récits de science-fiction, c’est aussi un sujet idéal pour imaginer, écrire et raconter des histoires susceptibles de façonner des personnages hors du commun, questionner l’humain et sa nature, des sciences et leurs dérives.

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05 Juin 2021 : Là ou vont nos pères (Shaun Tan ; 2006)

Prix d’Angoulême du meilleur album, ce roman graphique et muet de Shaun Tan, illustrateur australien méconnu alors en France, narre la migration d’un homme vers un monde qui lui est totalement étranger, laissant derrière-lui femme et enfant pour découvrir une nouvelle culture, un nouvel environnement.

Un illustré parfait pour illustrer les odyssées modernes, bouleversantes et tumultueuses vécues par des milliers de migrants et réfugiés depuis le début du XXIème siècle et relatés si souvent dans les grands quotidiens. Pour imaginer, écrire et raconter ces aventures extraordinaires, rêver à des lendemains qui chantent et découvrir bien souvent une réalité bien éloignée des espoirs du départ.

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La Mécanique de l’écriture créative

LE PITCH

De l’autre côté de l’Atlantique, l’écriture créative n’est pas  qu’une partie de plaisir. Imaginer, écrire et raconter un récit n’a jamais été chose aisée, et pour parvenir à  construire et composer un récit de fiction, de nombreux ateliers d’écriture, mais aussi de grandes universités proposent des cursus sur plusieurs années.

De grands écrivains – Kazuo Ishiguro, l’auteur d’Auprès de moi toujours, Prix Nobel de littérature en 2017, Phillip Roth, Michael Chabon ou le scénariste David Benioff, créateur de la série télévisée Game of Thrones – sont passés par des ateliers  de Creative Writing ou sont diplômés de formations universitaires de ce type.

Les méthodes qui y sont enseignées ont pour ambition de rendre accessible les techniques  rédactionnelles  afin d’aider les participants à développer leur imagination, surmonter l’angoisse de la page blanche, maîtriser certains effets et structurer leur récit.

Avoir une idée est une chose, la mettre en mots  en est une autre encore plus difficile.

Parmi ces ateliers d’écriture, il est un exemple tout à  fait admirable  et inspirant qui  donne à  réfléchir et pousse à l’action. L’auteur Dave Eggers, publié dès l’âge de 21 ans  , rencontre aussi rapidement le succès public  et critique.

A peine majeur, l’écrivain a même imonté sa propre maison d’édition, ou d’autres jeunes talents l’ont rejoint, et comme l’explique Flore Vasseur dans un article pour le journal La Croix, celui-ci constate trois choses: le désoeuvrement des enfants du quartier après l’école, celui des auteurs en pannes d’inspiration, et l’écriture comme porte du paradis.

Ainsi, comme la jeune femme l’explique elle-même  au cours de l’article, Dave Eggers transforme l’entreôt qui jouxte son  bureau et convie ses amis et auteurs pour animer, chaque jour, des ateliers d’écriture  pour les enfants du quartier.

C’est ainsi que prend forme 826 VALENCIA, qui essaime à travers le pays  et révèlent des vocations, autant qu’elle anime des quartiers

Si l’association des Yeux Fermés, communauté créative dédiée à l’imaginaire en terre interceltique, n’est pas l’oeuvre d’auteurs confirmés ni même publiés, l’action initiée par Dave Eggers provoque le désir et pousse à l’action.

C’est ainsi qu’est né la Mécanique de l’écriture créative, un club d’écriture qui permet à tout un chacun de pouvoir construire et composer un récit  en acquérant des techniques indispensables à l’élaboration d’une fiction.

L’approche des Yeux Fermés s’inspire aussi du travail  de scénaristes et spécialistes de la dramaturgie –  Yves Lavandier, auteur de La dramaturgie en 1994 et référence de côté de l’Atlantique, Robert Mckee, John Truby et quelques autres – et entend  à  l’échelle  locale, à participer au rayonnement/réenchantement de la cité interceltique. Vers l’imagination  et au-delà, présentons la programmation de cette troisième saison.

LA PROGRAMMATION

Septembre | Novembre | Novembre | Décembre

Janvier | Février | Mars | Avril |

Mécanique de l’écriture créative, mécanique de caractère le 19 septembre 2020

Avant même de concevoir une intrigue – et pour contredire le philosophe Aristote qui prétendait qu’elle prévalait sur tout- ce premier chapitre traitera du cœur du récit, les personnages.

Quelles sont les composantes d’un bon personnage de fiction? Comment construire un héros cohérent et empathique qui servira l’intrigue? Comment le rendre réel, lui donner une volonté propre et lui offrir une intrigue qui se déroulera selon ses choix et ses actions?

Ce premier rendez-vous permettra d’identifier le profil d’un héros/d’une héroïne, de ceux qui portent les récits et leur fonctionnement interne, en s’essayer à créer des personnages dotés de caractéristiques fortes qui permettront plus tard, la mise en scène d’un récit.

Mécanique de l’écriture créative, obscur objet du désir  le 07 novembre 2020

Composante majeure de la condition humaine, le désir est une donnée essentielle, primordiale quand vient le moment pour l’auteur, de définir qui seront les personnages qui porteront le récit.

D’un bout à l’autre de l’histoire, cette notion accompagnera l’auteur dans la création des personnages et l’élaboration de l’intrigue.

Source de conflit, moteur dramatique du récit, le désir décrit ce qui importe réellement à tous les personnages, et met en lumière ainsi ce qu’il y a de profondément inscrit dans la nature de chacun d’eux.

Ce chapitre deux va s’attacher à traiter d’une notion complexe – le désir et les conflits qui en découlent – pour déterminer comment le personnage prendra position, formuler un désir qui deviendra un objectif identifiable, révélateur d’aspirations plus profondes sur ce que celle/celui-ci cherche véritablement

Mécanique de l’écriture créative, une question de contexte le 28 novembre 2020

Une histoire est une succession d’événements vécus par un personnage pendant une durée définie. Il y a un début, un milieu et une fois, mais il est très rare qu’une histoire de fiction raconte entièrement la vie d’un personnage, de sa conception à la mort.

Pourtant, les personnages existent en dehors de l’histoire narrée, ils évoluent dans un univers prédéfini, à une époque précise. Ces éléments de contexte sont même indispensables, les personnages de fiction possèdent une vie propre, en dehors des pages d’un livre ou en dehors des écrans.

Chacun d’eux possèdent un BACKGROUND, un passé, des racines inconnues aux yeux du lecteur, en offrant à un auteur, la possibilité de d’étoffer la conception d’un personnage.

Ce troisième chapitre de la Mécanique de l’écriture créative va ’explorer le vécu des personnages, en découvrant les zones d’ombre venues du passé, indispensables pour mettre en lumière leurs choix et actions d’un bout à l’autre du récit.

Une étape indispensable avant d’imaginer, écrire et raconter un récit de fiction.

DIMENSION PSYCHOLOGIQUE DANS LA MÉCANIQUE DE L’ÉCRITURE CRÉATIVE le 19 décembre 2020

Pénétrons maintenant à l’intérieur des personnages, cherchons à comprendre les mécanismes psychologiques qui structurent la psyché humaine afin de fabriquer des personnages plus subtiles, attachants, crédibles et humains.

La psychologie du personnage demeure le moteur du récit, Pensées, paroles, agissements et interactions avec d’autres personnages détermine chaque étape de la construction du récit. Ainsi, la/le protagoniste se dévoile sous les yeux du lecteur, à mesure que ses actions déterminent la suite du récit, et qu’en retour l’intrigue le fait évoluer.

Nouvelle étape, toujours essentielle, pour construire et composer un récit de fiction, place à l’atelier.

LA MÉCANIQUE DE L’ÉCRITURE AU CŒUR DU CONFLIT le 30 janvier 2021

Sans conflit, pas de drame, et sans drame, pas d’histoire.

Or, un récit de fiction n’est qu’une succession d’évènements cohérents reliés entre eux et qui, au fil du temps trament une histoire.

Construire une intrigue revient à échafauder une route imaginaire, celle-ci présente des dizaines d’embranchements possibles, le plus difficile étant de parvenir à identifier le meilleur chemin.

Mécanique de l’écriture créative en mode 2021, le moment est venu de pendre l’échappée belle pour aborder enfin la question indispensable, fondamentale pour architecturer et composer un récit de la première à la dernière ligne.

Le conflit qu’est-ce que c’est ?

Le moteur de la dramaturgie, essentiel pour créer l’action, déterminer les buts et les obstacles. Il en exprime aussi le sens et la psychologie, il insuffle la vie à l’histoire et plus encore, il permet au lecteur/spectateur de s’identifier et s’attacher aux personnages.

Créer le conflit c’est tisser la toile de l’histoire, faire éclore la structure même du récit, une étape décisive mise en lumière par la Mécanique dans ce chapitre six de cette nouvelle salve d’ateliers.

AJOUTER UNE CORDE A SON ARC AVEC LA MÉCANIQUE DE L’ÉCRITURE CRÉATIVE le 20 février 2021

Pour construire un récit de fiction, il faut respecter un certain nombre d’étapes – d’abord un travail sur le personnage semblable à celles effectuées depuis septembre – avant d’attaquer la structure du récit.

Or, pour mettre en forme l’intrigue, il faut connaître dans les moindres détails l’arc du personnage.

L’arc du personnage, qu’est-ce que c’est ?

Tout simplement l’évolution interne d’un personnage, un changement intérieur aux répercussions importantes, parce qu’’il oriente nombre de ses actions.

L’intrigue seule ne suffit pas, le personnage la met en mouvement, mais il est aussi transformé par elle.

Structure de l’intrigue et évolution du personnage travaillent de concert, en synergie. Le personnage conduit le récit et l’histoire modèle l’arc du personnage.

Chapitre six de la Mécanique de l’écriture créative, développons à présent les différents aspects de ces arcs transformationnels.

QU’EST-CE QU’IL FAIT, QU’EST-CE QU’IL A CET ARCHÉTYPE LA ? le 27 mars 2021

Il y a les héros, les premiers rôles, ces personnages nés sous une bonne étoile et prennent la lumière. Des protagonistes dont on raconte sans cesse les histoires, et qui portent sur les fragiles épaules, le poids de tout un récit. C’est oublier le reste d’une distribution, tous ces seconds rôles apparus d’un bout à l’autre du récit.

Plus que de simples figurants, nombreux sont les personnages récurrents, possédant des caractéristiques héritées de l’ensemble des histoires racontées depuis l’Antiquité, sans qui le récit ne pourrait aller à son terme. On nomme ces personnages Archétypes et comme l’indique Joseph Campbell, auteur du Héros aux mille et un visages, leurs rôles sont essentiels. Tout d’abord, ils assurent une fonction dramatique, dans le sens où ils font avancer l’intrigue vers son dénouement. En outre, les archétypes possèdent une dimension psychologique indéniable puisqu’ils influencent et accompagnent héros et héroïnes dans leur métamorphose, indispensable à la réussite de toute bonne intrigue.

Sil les archétypes de fiction sont légions, quelques-sont plus connus et souvent présents d’un récit à l’autre : les mentors et leurs enseignements susceptibles de donner les clés de la réussite, antagonistes vraiment vilains qui forcent les héros à se dépasser/se révéler, et bien d’autres encore, dont il sera question dans ce nouvel épisode de la Mécanique de l’écriture créative.

DERRIÈRE LES MOTS le 24 avril 2021

Dans une histoire de fiction, il y a  la  surface –  le récit –  cette réalité  dans laquelle évolue nos personnages  d’encre et de papier. Et là, sous la surface, un thème, ce je ne sais quoi qui donne un sens aux actions, un but aux mouvements de chacun  des protagonistes disséminés aux quatre coins du récit.

Sans thème, une histoire ne peut avoir d’impact Un thème,  C’est ce qui se cache derrière chaque mot, chaque respiration. Le thème,  c’est la respiration même, le battement de cœur, ce que porte réellement le  récit, en somme ce dont parle l’ histoire.

Un récit de fiction n’est pas simplement qu’une combinaison de péripéties,  c’est aussi un point de vue sur le monde. La ligne directrice thématique – autre terme pour définir le thème – permet d’unir les différents éléments de l’histoire ensemble,  de structurer le récit, mais aussi le moyen idéal pour créer un lien, une proximité avec le public. 

Comment écrire une très bonne histoire, de celles qui possèdent une thématique universelle incontestable ? Quels sont les avantages pour un écrivain d’utiliser le thème dans la  construction même de l’intrigue?

Pour répondre à ces questions et quelques  autres encore, armez-vous de votre meilleure plume et plongez au cœur de la Mécanique de l’écriture créative Chapitre Huit, encore essentiel pour mettre en place la structure du récit, faire entrer en résonance l’histoire et les personnages en touchant les valeurs et croyances du public.

[Lorient] Inconnus à cette adresse

INCONNUS A CETTE ADRESSE
Un thème unique et récurrent permettant de construire un récit au long cours, chacune des séances faisant l’objet de la mise en pratique d’un élément lié à la mécanique.


Club d’écriture et de l’imaginaire | Maison des Associations de Lorient | Derniers mardis de chaque mois

A PROPOS
N’êtes-vous jamais passée devant une vieille maison qui vous procurait, sans savoir réellement pourquoi, des frissons ? Ne vous a t’on jamais raconté l’histoire de cette demeure inhabitée qui abriterait les fantômes d’une famille disparue ?
Le premier chapitre autour des Choses Étranges s’est terminé, qu’une nouvelle aventure commence fin septembre. Qui dit nouveau chapitre appelle un nouveau thème, et pour cette nouvelle salve d’ateliers, nous avons choisi celui de la maison hantée.
Par définition, un lieu hanté est un endroit réputé pour être occupé par des esprits, des forces surnaturelles, ou dans lesquels se produisent ces phénomènes surnaturels.
La hantise de lieu (ou grande hantise) est régulièrement utilisée comme intrigue dans le roman gothique ou le roman d’horreur, et plus généralement dans la fiction traitant du paranormal, qui font appel au goût du bizarre, l’envie de se faire peur , la croyance ou la curiosité pour les revenants.
Le thème de la maison hantée est souvent associé à celui du spiritisme.
Entre les murs d’une maison, se développent des imprégnations spirituelles (fluides, forces électromagnétiques) et malgré l’apport des sciences, la maison hantée reste un thème classique des mondes de l’imaginaire que l’on retrouve aujourd’hui plus généralement dans les histoires de fantômes.
Ce qui se cache dans les murs d’une maison, de l’existence du croquemitaine aux secrets de famille, d’un récit de fait divers à la chasse aux fantômes, va constituer l’essence même de cette nouvelle saison.
Pour décrire des ambiances, développer des atmosphères …

PROGRAMME


Une inquiétante étrangeté
le 24 septembre 2019
Fin de jour
Le 29 octobre 2019
Chair de poule
le 26 novembre 2019
Un air de famille
le 17 décembre 2019
Mélodie en sous-sol
le 28 janvier 2020
In-Utéro
le 25 février 2020
De l’autre côté du miroir
le 31 mars 2020
C’est arrivé près de chez vous
le 28 avril 2020
Déjà vu
le 26 mai 2020
Entre les murs
le 30 juin 2020

[Atelier d’écriture] Zoomorphisme

Zoomorphisme : Fait de représenter ou de se représenter quelque chose sous une forme animale

Telle est la prochaine thématique de notre atelier d’écriture.
Zoomorphisme et anthropomorphisme se rapprochent beaucoup puisque par ces termes on attribue des caractéristiques et morphologies humaines à des animaux.
Pensez aux personnages de Walt Disney avec Donald, Picsou, aux héros issus des bandes dessinés de Lewis Trondheim ou encore les protagonistes de la bd « Maus » de Art Spiegelman.

Read more « [Atelier d’écriture] Zoomorphisme »

Programme de l’année 2016 – 2017

Ancien programme de la première partie de l’année 2017 (Médiathèque de Port-louis)

PROGRAMME Janvier – Juin 2017

UNE AVENTURE DE DONJONS ET DRAGONS

LES HÉROÏNES AU CŒUR DE CETTE HISTOIRE

UNE AVENTURE SUR L’ÎLE MYSTÉRIEUSE

UNE AVENTURE QUI RÊVE DE MOUTONS ÉLECTRIQUES

DES CATASTROPHES EN SÉRIES POUR CETTE AVENTURE

CETTE AVENTURE SIFFLERA TROIS FOIS


Ancien programme de l’année 2016 (Médiathèque de Port-louis)

PROGRAMME JUIN-DECEMBRE 2016

UNE AVENTURE DE CAPE ET D’EPEE

HISSEZ LE PAVILLON NOIR POUR CETTE AVENTURE

UNE AVENTURE CONTEE SUR UN FIL

CETTE AVENTURE ? ELEMENTAIRE MON CHER

ADVENTURE HORROR STORY

UNE AVENTURE RETROFUTURISTE

HARRY POTTER, UNE AVENTURE DANS LES CHEMINS DE TRAVERSE

Récits de piraterie par Asteria Skylar

Atelier du 31 Juillet 2016

« Hissez le pavillon noir ! »

Thème – Les Pirates –

Partie 1: Elaborer les différentes étapes de la construction du récit dont vous incarnez le héros.
Choisir un des trois scénarios possibles dont les contraintes vont vous aider à structurer votre intrigue. Rédigez la trame, le squelette de votre histoire.
Sujet 1 : Lorsqu’une légende de Bretagne refait surface.
Exposition : Une jeune femme habitante une petite ville côtière. Auberge très prisée des marins.
Péripéties : Arrivée/retour d’un vaisseau fantôme
Conclusion : Naissance d’une légende.

Ceridwen, jeune femme de 25 ans vit au bord de la mer, sur une presqu’île bretonne quasiment oubliée, car toujours entourée de brumes mystiques. Elle à pris la suite de feu sa mère à la gestion de leur auberge, qui, malgré les nombreuses réparations, avait tout une aile qui tombait en ruines.
Grande, de long cheveux roux qui lui tombent au genoux, des yeux violet qui semblent toujours pouvoir lire au plus profond de chacun.
Les marins affectionnent tout de même sa compagnie et son service qu’ils jugent de toujours agréable. Elle chante et danse parfois avec eux, lorsque l’ivresse les emportes, mais toujours, les éconduits quand ils se font trop entreprenant, son coeur n’appartenant qu’à la Mer.
Mer qu’elle observe tout les jours, quand les premiers rayons du jour se lèvent et illuminent l’eau de lueur qu’elle trouve magique. Un jour qu’elle trouve que sa vie est trop routinière et ennuyante, elle discerne juste avant que la Nouvelle lune ne se lève, un vieux galion a trois mats qui n’en était pas à sa première bataille navale.
Les marins alentours sont nerveux, de vielles légendes sur le « Hight Pontus » reviennent en surface, mais Ceridwen ne croit pas aux légendes de vieux marins saouls.
Pourtant, a la levée du jour, le galion pourtant imposant et bruyant de par son vieux bois qui craque, a disparut.
Il semble qu’un fil du temps, il n’apparaisse que la nuit, quand le ciel est entièrement noir.
Une nuit, une sombre silhouette encapuchonnée débarque dans l’auberge, et formule une demande bien particulière à Ceridwen, qui n’a pas d’autre choix que d’accepter. Sans le savoir, elle vient d’offrir sa liberté au ténébreux personnage, dont jamais, elle ne vit le visage.
C’est ainsi qu’elle embarque au lever du jour sur le vaisseau aux allures fantomatiques, a la conquête d’une rare conque, capable de commander l’Ankou, celui qui aurait maudit le Capitaine Rydell a une éternité d’errances.
Selon lui, seul l’âme pure d’une femme pouvait s’emparer de cette conque de perle.
Voguant sur les mers, l’équipage d’abord brusque et vindicatif envers cette présence féminine qui ne leur plaît guère, fini par s’accoutumer a Ceridwen. Ils passent les nuits de tempêtes a chanter les vieux cantiques de loups de mers, et a danser, comme pour braver les esprits de l’eau dont le Capitaine Rydell est persuadé de leur existence. Ce dernier, tente de s’attirer les meilleurs sentiments de la jeune femme, parfois de manière fort maladroite.
Ils parviennent a une grotte étrange et Ceridwen y rentre seule. Elle erre dans l’obscurité totale pendant quelque temps avant qu’une voix sortie des profondeurs ne vienne la mettre en garde. Le Capitaine, ce forban sans foi ni loi lui aurait menti, ne désirant cette conque que pour contrôler les forces indomptables de la nature.
Ceridwen se voit pourtant remettre la conque légendaire, a force de brûlant plaidoyer. Elle revient victorieuse sur le bateau où le Capitaine Rydell la détrousse de sa trouvaille et l’enferme dans sa cale humide et crasseuse.
Des jours et des nuits, elle pleura, et tempêta contre l’homme qui l’avait trahie. Puis, la voix revint la trouver, cette fois, lui proposant de l’aider a obtenir la vengeance qu’elle attendait tant.
Alors que Rydell utilisait la conque pour piller, incendier et détruire des vies et villages d’innocents, Ceridwen parvint a s’échapper, grâce à l’aide de la voix.
Flottant sur les eaux torturée de la Mer qu’elle aime toujours autant, elle jure de lui offrir son âme si elle parvenait à survivre. Trois jours plus tard, elle s’éveille contre un rocher, une grande silhouette émaciée, sans visage, avec une faux à la main la veillant depuis un banc de sable.
L’ankou en personne est venu la chercher. Alors qu’il allait se saisir d’elle, la Mer qui avait entendu sa prière intervient, jurant que l’âme de la jeune fille lui appartient.
Vaincu l’Ankou remet la vie de Ceridwen entre les mains d’écume de l’entité marine. Celle-ci lui offre une belle queue de perles et de saphirs, et la capacité de respirer dans l’eau comme un poisson.
Avant de partir l’Ankou la met en garde. Si jamais son coeur se couvrait d’amour pour quelqu’un d’autre que la Mer qui l’avait sauvé, elle devrait précipiter la mort de ce dernier, car l’Ankou devait recevoir un tribu.
Ceridwen apprécie la vie marine plus que jamais, mais dans sa mémoire toujours, lui revient la trahison du Capitaine Rydell.
Elle le revois bien plus tard, son coeur se réanime pour lui comme il lui avait plus tard. L’ankou se manifesta de nouveau a elle, la forçant a attirer dans les flots profonds son amour perdu.
Son coeur appartenant de nouveau a la Mer, elle versa des larmes de cristal en son souvenir. Sur les rochers, souvent, elle pleure son amour déchu, et sa voix enchanteresse tirerait les plus profondes douleurs des hommes, les précipitant dans les flots déchaînés.
Ainsi naquit les légendes des Maries-Morgan, enfantes des mers, amoureuses des océans au coeur de pierre envers les vieux marins qui ne pensaient qu’a la gloire et la richesse.
La conque elle, sombra au fin fond des flots.

Partie 2 : Dès maintenant, écrivez une scène de récit que vous avez construit, ou d’une autre
histoire en vous aidant (ou non) des pitchs proposés sur le thème.

Les bourrasques sifflaient et soufflaient, le bois craquait et grinçait. Les fantômes de milles âmes damnées hurlaient au vent leur sombres malédictions. Ceridwen regardait les marins lutter contre les déferlantes, le coeur au bord des lèvres, les estomacs se soulevant de pair avec le gréement.
« -Haut les cœurs messieurs ! Tonna la voix du Capitaine Rydell. Nous allons atteindre la baies noire avant la nuit, nul torrent du malin ne saurait me dévier de ma route !!! »
Il ressemblait a un lion, sa crinière blonde, presque blanche voletant furieusement contre son visage carré, donnant a son regard vert une lueur froide et combative qui poussa son équipage à redoubler d’efforts pour rentrer la grand voile. Ceridwen ne craignait pas la Mer, mais le naufrage ne lui semblait pas être des plus merveilleuse fin. Se rappelant des légendes que le Maël Oeil de bois lui avait compté après deux ou trois verres de rhum, elle prit une grande inspiration et se mit a chanter. Pas d’une voix grasse comme les vieux filous le faisaient, mais avec douceur, candeur et élégance. Les hommes se moquèrent, certains crachant à ses pieds de dédain, d’autre la menaçant de lui faire avaler ses gazouillement d’oiseaux avec leurs sabres acérés. Mais alors qu’elle entamait le refrain, il sembla qu’une accalmie se faisait sentir au loin : le ciel obscur grisonnait, puis blanchissait. Le vent n’emportait plus ses paroles au lointain, mais les faisait résonner dans le bois miteux des mâts.
Alors les hommes cessèrent de ricaner. Le Capitaine s’avança vers elle, planta ses yeux de fauve dans ceux de la jeune femme avec un air de colère qui vrillait l’alentour de son aura menaçante. Pourtant, elle continua de chanter, et comme elle continuait, le « Hight Pontus » se stabilisa, fini d’osciller de part en part comme s’il était animé par un esprit facétieux.
Ceridwen sourit, victorieuse, alors que le silence se faisait. Sa chanson, prière à la Mer d’un
calme voyage, avait apparemment trouvé oreille mystique où se perdre.
« -Je te savais bien des choses, femme, mais je t’ignorais sorcière ! Siffla le Capitaine Rydell, dos à ses hommes, alors que ses prunelles se chargeaient de reconnaissance.
-Si je suis une sorcière, alors tout est sorcellerie, Capitaine. Mais regardez plutôt, au loin je perçois les épaves de vos prédécesseurs !
-Que ton chant ne nous égare pas, sorcière, ou l’Ankou en est témoin que tu rejoindra les abîmes qui te percent le coeur. Car si le miens est tombé sous ton ensorcellement, le tiens est aussi froid et tumultueux que celui des mers que je sillonne.
-Allons allons Capitaine, ne mélangez par sorcellerie et sentiment, cela n’est pas raisonnable. Ne prendrez vous pas la barre de nouveau ? Sans quoi nous sommes tous perdus ! »
Et perdus, les hommes se croyaient. Des jours qu’ils voguaient, les réserves s’amenuisant, sans un port où mouiller l’ancre et s’accoquiner, essuyant tempête sur tempête, avec pour seul chaleur en ces longues journées sans soleil, que le rhum qui leur tordait les boyaux. Pas même un sabordage ou entourloupe à fomenter, avec à perte de vue une mer aussi noire que leur pensées, agitée de tumultes violentes qui les tiraient du sommeil. La seul agréable compagnie qu’ils avaient, provenait de cette jeune femme à la chevelure de feu, que le Capitaine Rydell tenait a s’approprier personnellement.
Pourtant, pas une seule fois l’idée d’une mutinerie ne leur vint à l’esprit. Ils savaient ce que le
Capitaine avait en tête, il n’avait pas eu grand besoin de le leur expliquer. L’on disait de source sur, que la grotte des non mourants, était un véritable sanctuaire de créatures sanguinaires qui n’appréciaient que la douce offrande d’une jeune femme en l’échange d’un marché.
Ils avaient tous crus leur Capitaine simple d’esprit au premier abord pour ainsi croire aux fantasmes d’hommes ivres, et les fantaisies de vielles nonnes déchues. Mais plus ils s’approchaient de la destination prévue, et plus le paysage paraissait tel que les récits des ivrognes les avaient décrits.
Alors ils avaient cessés de cancaner à la barbe de leur Capitaine, avides des richesses que la Conque de perle allait leur permettre.
Et maintenant que Ceridwen se remettait à chanter, il leur apparut qu’il n’était pas si désagréable de se laisser voguer ainsi par tant d’enthousiasme et de déférence. Un à un, ils se joignirent à elle, et bientôt les cales moisies et mitée du galion aux allures de spectre noir, résonnèrent de leur voix parfois bourrue, d’où ressortait l’harmonieuse mélodie de Ceridwen. Le Capitaine Rydell en personne se joignit à leur tumulte musical, rugissant par dessus le vent qui les poussait tout droit vers leur destin.

Asteria Skylar

 

Renouveau du club

C’est la mode des REBOOT, le Club revient avec une nouvelle maison, sept dates d’ici la fin de l’année, avec une nouvelle formule…

L’association a la chance de pouvoir être accueilli par la médiathèque de Port-louis. Nous remercions le personnel de l’établissement de cette confiance et motivation à croire à notre projet !

– Un dépliant et des cartes de visites sont en préparation –

Le Club d’écriture

Dans les années 30, les auteurs JRR Tolkien (Le Seigneur des anneaux) et CS Lewis (Narnia) étaient réunis au sein d’un club d’écriture, les INKLINGS (en français, les soupçons), Défendre la valeur de la fiction narrative et le goût pour le genre fantastique furent leur cheval de bataille.

Notre club d’écriture prend sa source là.

Chaque mois, un thème lié aux mondes de l’imaginaire est choisi :

– jeux créatifs orignaux, inspirés par les supports de la culture populaire.

– construire les différentes étapes d’un récit dont vous incarnez le héros.

– des matchs d’écriture, ou comment fabriquer une histoire en équipe devient un jeu.