PROJETS A DESTINATION DES PLUS JEUNES
ACADÉMIE DES CONTES DE FÉES
Plus mature, ces nouveaux spectateurs se délectent depuis devant des films plus ambitieux,
marqués par des intrigues grandioses et portés par une animation plus raffinée, à l’image des films
réalisés par les Studios Ghibli de l’incontournable Hayao Miyazaki.
Nous approchons de la conclusion à grands pas, il est temps d’aborder l’Académie des Contes de
Fées.
Destiné à un jeune public – élèves des écoles élémentaires et enseignement secondaire (cycle 3 et 4,
pour les classes de 5ème et 4ème ) – L’Académie des contes de fées dépoussière nos vieux contes
de fées pour composer des histoires en prise avec notre époque.
L’Académie de déroule en deux étapes successives:
Au cours d’une première séance (approximativement 90 minutes) les élèves appréhendent la
conception des différentes étapes qui structurent un récit à l’aide de cartes spécifiques.
Ces cartes, issues de contes différents – des personnages, lieux, péripéties ou éléments de résolution – constituent
de parfaits outils d’expression narrative, pour définir les grandes lignes d’un nouveau conte puis
pour élaborer les cinq grandes étapes qui séquencent le récit.
Dans un second temps fort (d’une durée approximative de 90 minutes), les apprentis écrivains
approfondissent les trames de leurs récits respectifs et composent leurs contes dans leur formes
définitives.
A l’image de l’ogre vert imaginé par William Steig, L’Académie des Contes de Fées offre une
expérience d’écriture originale, avec un travail créatif sur le fond et la forme d’un récit.
Cet atelier d’écriture ludique assemble et réinvente de vieux contes, dramatisant à sa guise pour
donner naissance à des fables contemporaines qui font la part belle à l’imagination et la fantaisie
débridée typique de nos chères têtes blondes.
L’Académie des Contes de Fées peut à sa guise détricoter des romans ou des films afin d’imaginer,
écrire et raconter des histoires toujours plus extraordinaires.
LA FERME DES ANIMAUX
Publié en 1945, La Ferme des Animaux est un roman court écrit par l’auteur anglais Georges Orwell,
qui publiera plus tard son œuvre la plus connue 1984 (en 1949).
Fable animalière et dystopique, le roman décrit « une ferme dans laquelle des animaux se révoltent, prennent le pouvoir, et chassent les humains ».
Parfois considérées comme relevant de la science-fiction, Georges Orwell s’appuie sur des formes de
récits imaginaires pour mieux dénoncer les travers de la société de l’époque. En mettant en scène
des animaux de la ferme, l’écrivain propose une satire de la Révolution Russe, une critique du régime
soviétique, et au-delà, des régimes autoritaires et du totalitarisme.
Longtemps, philosophies et religions ont fait en sorte de séparer l’homme et la bête, mais il est un
domaine où les deux peuvent se réconcilier : l’art.
Les fables et les contes, vieux comme le monde, ont toujours mêlés les genres. L’animal fictif, héros
des fables et des recueils illustrés peuvent prendre différents aspects : par le zoomorphisme, un
homme peut avoir des traits animaux, être possédé par l’animal ou réagir comme lui, et par
l’anthropomorphisme, un animal peut être humanisé, parler comme lui.
Procédé de style qui consiste à passer par l’animal pour viser l’homme apporte décalage et
distanciation, humour et légèreté. Elle prend soin de dire tout haut ce que l’on ne saurait dire à
visage découvert.
L’essor d’une littérature à destination de la jeunesse a souligné une certaine idéalisation de la nature
et de ses créatures. Elle a mis en avant la notion d’animal partenaire, jouant un rôle important dans
les récits et la vie de l’enfant. L’animal partenaire leur permet de projeter incertitudes, craintes et
espoirs dans cet autre qu’il quittera ensuite. Dans les dessins animés et films d’animation, les
animaux animés sollicitent intelligence et imagination enfantine, immédiatement réceptif aux
légendes.
A l’image d’un Georges Orwell, d’un Art Spiegelman – Prix Pulitzer pour son roman graphique Maus –
ou d’un Richard Adams, l’auteur de Watership Down, l’artiste possède la liberté absolue de faire de
l’animal ce qu’il veut à des fins ludiques, démonstratives ou esthétiques.
Avec ces créatures hybrides, ils ne parlent encore et toujours de l’homme, de ses qualités et de ses
défauts, de ses petites manies ou de ses raisons de se sentir fier ou honteux d’avoir ainsi conquis la
plus haute marche de l’échelle des êtres.
La Ferme des Animaux est un atelier original qui s’adresse aux élèves d’écoles élémentaires, afin de
construire des personnages zoomorphes au cœur de la conception d’un récit.
L’atelier s’articule autour de deux temps fort.
D’une durée approximative de 90 minutes, la première partie alterne échanges collectifs – pour
définir les bases de la zoomorphie, et attribuer les caractéristiques à l’élaboration d’un personnage
anthropomorphique – et travaux individuels au cours desquels les élèves construisent des
personnages zoomorphes, échafaudent des univers imaginaires propres aux héros, et en rédigent
une courte biographie.
D’une durée approximative de 90 minutes, la seconde partie permet aux élèves d’imaginer des
récits connectés à leurs personnages, d’en élaborer la structure puis de les composer.
Cet atelier d’écriture peut introduire un cycle plus important sur la création des différentes
composantes d’un récit de fiction collaboratif : comment développer les autres personnages, un
contexte, comment échafauder les différentes étapes qui structurent la narration, puis dans la phase
de rédaction d’un récit original.
IMAGINE
Imagine, hymne humaniste et pacifiste, est une chanson composée par John Lennon en 1971 dans
laquelle il rêve d’un monde sans frontières, sans pays, sans religions, sans raisons de tuer ou de
mourir pour une cause, sans possessions, et au sein d’une grande fraternité humaine.
Imagine est un album illustré réalisé par Aaron Becker, ancien animateur pour les Studios Pixar.
Dans un récit sans paroles, une jeune fille dessine avec un simple crayon magique une porte
magique s’ouvrant vers d’autres mondes. A bord d’une montgolfière, en bateau, elle traverse des
royaumes enchanteurs comme seuls les enfants peuvent les rêver.
Deux autres albums – Imagine, encore et Voyage – complètent l’exploration de mondes imaginaires.
Aaron Becker dit à ce sujet « j’ai beaucoup voyagé (…) ma destination préférée reste mon
imagination, où vous pouvez souvent me trouver dessinant des portes secrètes et des lanternes
magiques ».
Ses livres proposent aux enfants de suivre les étapes fondatrices d’un récit que sont la situation
initiale, l’élément perturbateur (ou déclencheur), les péripéties, et la résolution.
Les récits illustrés occupent une place essentielle dans le développement du lecteur.
Ils accordent
une place essentielle à l’image, devenue une expression à part entière, un langage utilisé pour
raconter une histoire. Le trait ne suffit plus à illustrer, l’image fabrique l’histoire.
Ces albums sont des objets d’expérimentations avec lesquels les jeunes lecteurs peuvent se
reconnaître, leur transmettant émotions. Ils les poussent à s’interroger les bousculent en leur
donnant à voir, à entendre, à toucher, à goûter ou à sentir. Ces livres accompagnent les lecteurs
dans leur capacité à observer et à créer le monde, en offrant des ouvrages à lire et à relire, à tous les
âges de la vie.
Imagine est une chanson, un récit illustré, c’est aussi un atelier d’écriture inspiré par l’une et l’autre.
Ce nouveau rendez-vous destiné aux élèves des écoles élémentaires fait la part belle aux récits
illustrés, qui constituent des outils pédagogiques parfaits pour susciter le gout de la lecture, éduquer
à l’image, appréhender la construction d’un récit en suivant les différentes étapes qui le composent.
L’atelier s’articule autour de deux temps forts.
D’une durée approximative de 90 minutes, la première partie se déroule de manière collaborative,
avec la découverte d’un ou plusieurs albums autour d’une thématique commune, suivie d’un
échange préalable sur le sens de l’histoire et la structure du récit d’un album mis en valeur.
A la fin de cette première séance, les élèves élaborent ensemble une nouvelle histoire qui s’inspire de
l’album ou d’un thème, échafaudant les différentes étapes qui structurent le récit en question.
Puis vint un deuxième temps fort (toujours d’une durée approximative de 90 minutes) au cours
duquel les élèves ébauchent et composent individuellement de nouvelles histoires inspirés du récit
en question : pour créer une nouvelle histoire se déroulant dans le même monde, inventer un récit
qui précède l’histoire ou qui lui succède, raconter l’histoire dans une autre tonalité, avec d’autres
caractéristiques propres à d’autres genres narratifs.
En clair, un moment privilégié pour donner envie de lire, d’écrire, et même de dessiner.
MÉCHANTS
Un récit de fiction embrasse la destinée de différents personnages dans un environnement précis, pendant un temps certain.
Au sein d’une distribution – ensemble des personnages qui interviennent dans l’histoire – on peut distinguer les personnages principaux, et d’autres, secondaires.
Ces seconds rôles possèdent tous des caractéristiques spécifiques, occupent différentes fonctions au sein de l’histoire. Indispensables à son bon fonctionnement, ces personnages appartiennent à plusieurs catégories : héros, antagonistes, mentors, gardiens du seuil, annonciateurs, métamorphes et ludions.
Adversaires, opposants ou rivaux, les méchants – personnages solitaires, groupes ou institutions – s’opposent aux héros dans la quête de leurs objectifs. Il n’y a pas de bonne histoire sans un méchant digne de ce nom. Sans un antagoniste charismatique souvent à l’origine de l’intrigue, point de héros de haut rang.
La figure du méchant est devenue récurrente. fascinante et repoussante, sa présence et ses actes apportent spectacle et divertissement.
Dans un passé lointain, ces affreux, sales, bêtes et méchants apportaient une touche d’humour, échouant à essayer de devenir maîtres du monde, en mettant des bâtons dans les roues à des justiciers trop parfaits, ou inventant des plans géniaux qui jamais ne marchaient.
Aujourd’hui les méchants sont devenus les héros de leurs propres histoires. De Dark Vador – méchant iconique de la saga Star Wars dont il est aussi l’un des héros – au Joker de Batman, les méchants occupent une place essentielle dans le succès des grandes franchises à succès.
Dans le domaine de l’édition jeunesse, la collection Disney Heroes (éditée chez Hachette) apporte un éclairage nouveau sur les grands méchants de la firme aux grandes oreilles. Dans ces romans, une nouvelle génération d’auteurs imaginent l’histoire oubliée de personnages qu’on a tant aimé détester. En outre, ils essaient de répondre à des questions souvent laissées en suspens: Pourquoi et comment sont-ils devenus méchants ? Que ce serait-il passé si leurs vilénies, projets de destruction ou de pouvoir avaient abouti ?
Méchants, nouvelle proposition d’écriture créative adressée aux élèves d’écoles élémentaire, s’intéresse à la construction des personnages placée au cœur de la conception d’un récit qui en découlera par la suite.
Méchants fait la part belle aux personnages secondaires, et plus encore aux méchants, l’opportunité d’assouvir enfin leurs noirs desseins.
L’atelier se déroule en deux phases distinctes approximatives de 90 minutes.La première partie alterne échanges collectifs – pour définir ensemble la notion de héros, les caractéristiques nécessaires à l’élaboration d’un personnage, et les qualités indispensables pour incarner un parfait méchant – et jeux d’écriture au cours desquels les apprentis écrivains commence à ébaucher des profils de méchants idéaux, puis d’en rédiger une courte biographie.
La seconde partie oriente le travail créatif vers la conception d’histoires originales à l’intérieur desquelles de vrais méchants s’imposeront héros d’un jour dans un style très Moi, moche et méchant.
Cette étape offre la possibilité aux élèves d’être accompagnés dans la conception de la structure d’un récit, puis dans la phase de rédaction d’une histoire originale.
Cet atelier d’écriture unique peut servir d’introduction à un cycle plus développé sur la création des différentes composantes d’un récit de fiction.
L’APPEL DE LA FORÊT
L’Appel de la forêt est un roman écrit par le célèbre Jack London, publié en 1903, et si cette nouvelle
salve d’ateliers d’écriture lui emprunte son titre, le thème central n’a rien à voir avec la merveilleuse
histoire imaginée par l’écrivain américain.
Ce qui nous intéresse là, ce sont les grandes étendues boisées ou le monde sauvage reprend ses
droits. Milieux de vie et sources de revenus pour les humains, les forêts occuperont un rôle
essentiel dans les histoires qu’il faudra imaginer, et l’un des lieux où se dérouleront chacun des
récits inventés au cours de l’atelier d’écriture.
La forêt est très présente dans de nombreux mythes, souvent liés aux peuples sauvages (aborigènes,
dans les pays équatoriaux ou tropicaux). Des rituels s’y déroulent, ou y font référence.
La forêt, dans le folklore ou la fantasy, est parfois relatée comme enchantée, dans le sens ou on la
considère comme un environnement sous l’influence d’un pouvoir magique, ou susceptible
d’accueillir des enchantements.
De telles forêts sont décrites dans les folklores plus anciens, elles se manifestent au cours des siècles
jusqu’aux œuvres fantastiques modernes. Inconnues, elles peuvent constituer des lieux de danger
menaçant, un refuge ou une opportunité d’aventure.
Après L’Autre Monde et les voyages dans les mondes imaginaires – thème central de la précédente série d’ateliers d’écriture menés en collège –
L’appel de la forêt est un atelier d’écriture qui offre la possibilité d’imaginer, écrire et raconter une
histoire originale inspiré par un thème classique cher aux mondes de l’imaginaire.
Les apprentis écrivains sont invités à construire le fil d’un récit au long cours, en suivant les
différentes étapes qui structurent une histoire (avec un début, un milieu, et une fin). C’est la structure
même du récit qui induit les contraintes d’écriture d’un atelier à l’autre afin de composer dix
morceaux d’une histoire dans la pure tradition du roman-feuilleton.
C’est un atelier d’écriture original qui offre la possibilité à ces participants d’incarner les héros de
leurs choix, tout en restant maîtres des récits qu’ils fabriquent de la première à la dernière ligne.
Le pitch est le suivant :
On racontait tout un tas d’histoires autour de ces bois qui entourait la petite ville.
Pendant longtemps, personne ne prenait au sérieux aucune ces à dormir debout, mais un jour, un évènement étrange se déroula effectivement dans ces bois.
Les habitants des villages alentours firent semblant de ne rien voir, de ne rien entendre. Quand de
nouveaux venus et leurs enfants débarquèrent au sein de la communauté, les choses continuèrent d’aller
de mal en pis. Il fallut prendre les choses en main.