Bilan de l’année 2016-2017

En Juin 2016, l’Association Les yeux fermés renaissait. Juin 2017, une année s’est écoulée avec une belle évolution tant au niveau des exercices et techniques d’écritures qu’au plan humain: une équipe impliquée formant le noyau dur de l’association, des participants fidèles et motivés.

Pour parler chiffre, nous avons organisés:
A la médiathèque de Port-louis:
– 12 ateliers ( 1/mois)
– 3 ateliers Hors série pour les enfants

Au Comptoir Gâvrais:
– 1 séance Lecture de nouvelles de Science-fiction dans le cadre du Ray’s Day.
– 1 atelier écriture jeunesse pour Halloween

En terme de participants, nos ateliers comptent entre 10 et 18 personnes. Une moyenne qui permet une bonne gestion et dynamique de groupe.

A côté de cela, nous avons mis en place des cahiers de cadavre exquis trouvable au café diem à lorient, à la médiathèque de port-louis et au café librairie La Dame Blanche.
Le but étant d’inciter les gens à jouer avec ce support: d’écrire la suite des histoires, et de faire travailler son imagination. La culture et l’imaginaire au grand public.

Nous avons participé aussi au projet intergénérationnel organisé par l’élue aux affaires sociales de Port-Louis, Hafidha Batel, dans le cadre de la semaine bleue qui a lieu en Octobre. Une rencontre entre jeunes et personnes âgées aboutissant sur un atelier d’écriture. Un projet qui sortait un peu de nos activités mais auquel l’équipe des « yeux fermés » a accepté volontiers.

Les nouveautés !
-> Nous sommes enfin inscrit à La Ligue de l’Enseignement.
-> L’Association s’émancipe sur Lanester:
Un second atelier d’écriture aura lieu tous les mois au Centre social Albert Jacquard à Lanester dès le mois d’Octobre. Nous vous tiendrons au courant le moment venu pour de plus amples informations.

Les propositions en cours
-> De futurs ateliers au Polygone à Lorient ? L’équipe est en pleine réflexion…

Les projets à venir
-> Participation au Forum des associations à Lorient en Septembre
-< Participation au Salon du livre jeunesse à Lorient (vendredi 24 novembre à mercredi 29 novembre 2017)

Nos idées d’ateliers en test
-> La rando conteuse
-> L’analyse filmique
-> Les matchs d’écriture
Cette partie est actuellement réservée à l’équipe de l’association. L’été fera office de tests pour de futurs ateliers que nous pourrions proposer au public.

Des nouvelles et projets intéressants qui mettent l’équipe du club d’écriture en ébullition. Motivation et stress sont au rendez-vous dans l’espoir que toutes nos activités vont vous plaire.

Merci à la Médiathèque de Port-louis de nous avoir accordé leur confiance, de nous accueillir au sein de leur établissement.
Merci à tous nos participants actuels et futurs, c’est grâce à vous que nous mettons toute notre passion.

[Atelier Ecriture] Cette aventure sifflera trois fois

Pour le meilleur, ou pour le pire, un évènement fait basculer la vie d’un personnage, en provoquant en lui un désir conscient/inconscient pour ce qui d’après lui restaurera l’équilibre. Cet évènement le propulse dans une quête destinée à obtenir son objet de désir contre les forces de l’antagonisme (d’un point de vue interne, personnel et extra-personnel). Il y parviendra ou non. C’est une histoire en miniature.

ROBERT MCKEE

Ce nouveau chapitre du club apporte un éclairage supplémentaire à la séance abordée le mois précédent, autour de l’élément déclencheur, le premier évènement d’importance de la narration, et la cause première pour tout ce qui suit et met en mouvement les quatre autres éléments: la complication progressive, le conflit, le climax et la résolution.

Autour d’une thématique Western, La séance de Juin s’est déroulé en 2 parties:

1ère partie: L’incident déclencheur

Le western comprend quatre grandes familles – le western classique américain(WCA), le western spaghetti(WS), le western moderne(WM) et le western legacy(WL). De ces quatre grandes familles, nous avons tiré une liste exhaustive de situations classiques, en choisir l’une d’entre elles dans un premier temps, qui vous servira d’élément déclencheur à l’histoire que vous allez ébauché au cours de l’après-midi.

Dans une courte introduction, vous allez incarner un nouveau héros, évoluant dans le monde et l’époque de votre choix, celui-ci peut être un chasseur de prime intergalactique évoluant au XXXème siècle ou un déserteur de la guerre de sécession en quête de rédemption à la fin du XIXème siècle, la seule contrainte étant que l’univers imaginé répond aux caractéristiques du western tel que nous/vous l’imaginons(l’imaginez).

A partir de l’évènement choisi (liste donnée lors de la séance), vous devez nous raconter l’incident déclencheur qui va bousculer la vie de votre héros, en insistant sur le but recherché par celui-ci. Sans désir, pas de héros et donc pas d’histoires.

2ème partie: La réaction à l’incident déclencheur

Vous avez défini la colonne vertébrale de votre histoire en attribuant à votre héros un but, un désir qu’il se doit d’assouvir en affrontant des forces antagoniques, une série d’épreuves censées le transformer au travers de cette quête. Vous allez cette fois construire une péripétie au cours de laquelle votre héros, rencontrant de nombreux obstacles, en sortira transformé. Insistez sur la métamorphose rencontrée par celui-ci jusqu’à un point précis de l’intrigue (de la structure narrative).

Vous ne répondrez pas à toutes les interrogations, et notamment la question principale (le protagoniste parviendra t’il à retrouver son équilibre à la fin de l’histoire), vous abandonnerez vos auditeurs/lecteurs au moment critique de l’histoire, lorsque celle-ci bascule vers son point culminant (ou climax) annonçant la résolution ou non de celle-ci.

[Atelier d’écriture] Les héroïnes au cœur de ces aventures

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Cet atelier laissera place au féminin !
Incarnez une jeune fille, une femme, imaginez sa légende, racontez les temps forts de sa vie d’aventurière. Tantôt héroïne tantôt du côté obscur, elle finira en mentor…
Laissez place à votre imagination.

Dimanche 26 Février – 14h30
Médiathèque Pondichéry à Port-Louis

Gratuit – tout public

mail: lesyeux.fermes@yahoo.fr
https://www.facebook.com/lesyeuxfermes.association

MEDIATHÈQUE PONDICHERY
57 grande rue
56290 PORT-LOUIS
02 97 82 17 08

[articles presse] Atelier écriture avec les enfants spécial Noël

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Suite à ce 1er atelier d’écriture pour les enfants, nous avons eu droit à un article dans Le Télégramme et dans le Ouest France.


LE TELEGRAMME – 22 Décembre 2016

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OUEST FRANCE – 23 Décembre 2016

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http://www.ouest-france.fr/bretagne/port-louis-56290/les-enfants-ont-cree-leurs-histoires-de-noel-4704460

[Atelier d’écriture] Une aventure Rétrofuturiste

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Autour de la figure tutélaire Jules Verne et ceux qu’il a inspiré, avec pleins de machines à vapeur et autres histoires ..

L’univers STEAMPUNK  (punk à vapeur) possède un certain nombre de caractéristiques: une atmosphère de la société industrielle du XIXème siècle, une technologie révolutionnaire basée sur le charbon ou la vapeur, utilisation du passé pour discuter l’avenir, une esthétique singulière.

Exercices et jeux d’écritures.

STEAMPUNK – courant essentiellement littéraire dont les intrigues se déroulent dans un XIX e siècle dominé par la première révolution industrielle du charbon et de la vapeur. Il s’agit donc d’une uchronie. Le terme a été forgé à la fin des années 1980 en référence au cyberpunk (terme apparu en 1984).

Ateliers gratuits dès 15 ans, à 14h30 à la médiathèque Pondichéry, 57 grande rue,

02 97 82 17 08

bibliotheque.portlouis@wanadoo.fr

[Hors-série] Les chaussettes conteuses de Noël

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L’Association Les Yeux Fermés organise un atelier d’écriture spécial Noël le Mardi 20 Décembre à la Médiathèque Pondichéry de Port-louis.

De 15h à 17h,  les enfants pourront créer une histoire à partir d’un jeux ludique tout droit sorti de l’imagination des animateurs.

Un goûter est prévu pour accompagner ce merveilleux moment !

Atelier à partir de 7 ans – gratuit – Sur inscription – Places limitées

Mediathèque Pondichéry – 57 grande rue 56290 PORT-LOUIS / 02.97.82.17.08

Récits de piraterie par Asteria Skylar

Atelier du 31 Juillet 2016

« Hissez le pavillon noir ! »

Thème – Les Pirates –

Partie 1: Elaborer les différentes étapes de la construction du récit dont vous incarnez le héros.
Choisir un des trois scénarios possibles dont les contraintes vont vous aider à structurer votre intrigue. Rédigez la trame, le squelette de votre histoire.
Sujet 1 : Lorsqu’une légende de Bretagne refait surface.
Exposition : Une jeune femme habitante une petite ville côtière. Auberge très prisée des marins.
Péripéties : Arrivée/retour d’un vaisseau fantôme
Conclusion : Naissance d’une légende.

Ceridwen, jeune femme de 25 ans vit au bord de la mer, sur une presqu’île bretonne quasiment oubliée, car toujours entourée de brumes mystiques. Elle à pris la suite de feu sa mère à la gestion de leur auberge, qui, malgré les nombreuses réparations, avait tout une aile qui tombait en ruines.
Grande, de long cheveux roux qui lui tombent au genoux, des yeux violet qui semblent toujours pouvoir lire au plus profond de chacun.
Les marins affectionnent tout de même sa compagnie et son service qu’ils jugent de toujours agréable. Elle chante et danse parfois avec eux, lorsque l’ivresse les emportes, mais toujours, les éconduits quand ils se font trop entreprenant, son coeur n’appartenant qu’à la Mer.
Mer qu’elle observe tout les jours, quand les premiers rayons du jour se lèvent et illuminent l’eau de lueur qu’elle trouve magique. Un jour qu’elle trouve que sa vie est trop routinière et ennuyante, elle discerne juste avant que la Nouvelle lune ne se lève, un vieux galion a trois mats qui n’en était pas à sa première bataille navale.
Les marins alentours sont nerveux, de vielles légendes sur le « Hight Pontus » reviennent en surface, mais Ceridwen ne croit pas aux légendes de vieux marins saouls.
Pourtant, a la levée du jour, le galion pourtant imposant et bruyant de par son vieux bois qui craque, a disparut.
Il semble qu’un fil du temps, il n’apparaisse que la nuit, quand le ciel est entièrement noir.
Une nuit, une sombre silhouette encapuchonnée débarque dans l’auberge, et formule une demande bien particulière à Ceridwen, qui n’a pas d’autre choix que d’accepter. Sans le savoir, elle vient d’offrir sa liberté au ténébreux personnage, dont jamais, elle ne vit le visage.
C’est ainsi qu’elle embarque au lever du jour sur le vaisseau aux allures fantomatiques, a la conquête d’une rare conque, capable de commander l’Ankou, celui qui aurait maudit le Capitaine Rydell a une éternité d’errances.
Selon lui, seul l’âme pure d’une femme pouvait s’emparer de cette conque de perle.
Voguant sur les mers, l’équipage d’abord brusque et vindicatif envers cette présence féminine qui ne leur plaît guère, fini par s’accoutumer a Ceridwen. Ils passent les nuits de tempêtes a chanter les vieux cantiques de loups de mers, et a danser, comme pour braver les esprits de l’eau dont le Capitaine Rydell est persuadé de leur existence. Ce dernier, tente de s’attirer les meilleurs sentiments de la jeune femme, parfois de manière fort maladroite.
Ils parviennent a une grotte étrange et Ceridwen y rentre seule. Elle erre dans l’obscurité totale pendant quelque temps avant qu’une voix sortie des profondeurs ne vienne la mettre en garde. Le Capitaine, ce forban sans foi ni loi lui aurait menti, ne désirant cette conque que pour contrôler les forces indomptables de la nature.
Ceridwen se voit pourtant remettre la conque légendaire, a force de brûlant plaidoyer. Elle revient victorieuse sur le bateau où le Capitaine Rydell la détrousse de sa trouvaille et l’enferme dans sa cale humide et crasseuse.
Des jours et des nuits, elle pleura, et tempêta contre l’homme qui l’avait trahie. Puis, la voix revint la trouver, cette fois, lui proposant de l’aider a obtenir la vengeance qu’elle attendait tant.
Alors que Rydell utilisait la conque pour piller, incendier et détruire des vies et villages d’innocents, Ceridwen parvint a s’échapper, grâce à l’aide de la voix.
Flottant sur les eaux torturée de la Mer qu’elle aime toujours autant, elle jure de lui offrir son âme si elle parvenait à survivre. Trois jours plus tard, elle s’éveille contre un rocher, une grande silhouette émaciée, sans visage, avec une faux à la main la veillant depuis un banc de sable.
L’ankou en personne est venu la chercher. Alors qu’il allait se saisir d’elle, la Mer qui avait entendu sa prière intervient, jurant que l’âme de la jeune fille lui appartient.
Vaincu l’Ankou remet la vie de Ceridwen entre les mains d’écume de l’entité marine. Celle-ci lui offre une belle queue de perles et de saphirs, et la capacité de respirer dans l’eau comme un poisson.
Avant de partir l’Ankou la met en garde. Si jamais son coeur se couvrait d’amour pour quelqu’un d’autre que la Mer qui l’avait sauvé, elle devrait précipiter la mort de ce dernier, car l’Ankou devait recevoir un tribu.
Ceridwen apprécie la vie marine plus que jamais, mais dans sa mémoire toujours, lui revient la trahison du Capitaine Rydell.
Elle le revois bien plus tard, son coeur se réanime pour lui comme il lui avait plus tard. L’ankou se manifesta de nouveau a elle, la forçant a attirer dans les flots profonds son amour perdu.
Son coeur appartenant de nouveau a la Mer, elle versa des larmes de cristal en son souvenir. Sur les rochers, souvent, elle pleure son amour déchu, et sa voix enchanteresse tirerait les plus profondes douleurs des hommes, les précipitant dans les flots déchaînés.
Ainsi naquit les légendes des Maries-Morgan, enfantes des mers, amoureuses des océans au coeur de pierre envers les vieux marins qui ne pensaient qu’a la gloire et la richesse.
La conque elle, sombra au fin fond des flots.

Partie 2 : Dès maintenant, écrivez une scène de récit que vous avez construit, ou d’une autre
histoire en vous aidant (ou non) des pitchs proposés sur le thème.

Les bourrasques sifflaient et soufflaient, le bois craquait et grinçait. Les fantômes de milles âmes damnées hurlaient au vent leur sombres malédictions. Ceridwen regardait les marins lutter contre les déferlantes, le coeur au bord des lèvres, les estomacs se soulevant de pair avec le gréement.
« -Haut les cœurs messieurs ! Tonna la voix du Capitaine Rydell. Nous allons atteindre la baies noire avant la nuit, nul torrent du malin ne saurait me dévier de ma route !!! »
Il ressemblait a un lion, sa crinière blonde, presque blanche voletant furieusement contre son visage carré, donnant a son regard vert une lueur froide et combative qui poussa son équipage à redoubler d’efforts pour rentrer la grand voile. Ceridwen ne craignait pas la Mer, mais le naufrage ne lui semblait pas être des plus merveilleuse fin. Se rappelant des légendes que le Maël Oeil de bois lui avait compté après deux ou trois verres de rhum, elle prit une grande inspiration et se mit a chanter. Pas d’une voix grasse comme les vieux filous le faisaient, mais avec douceur, candeur et élégance. Les hommes se moquèrent, certains crachant à ses pieds de dédain, d’autre la menaçant de lui faire avaler ses gazouillement d’oiseaux avec leurs sabres acérés. Mais alors qu’elle entamait le refrain, il sembla qu’une accalmie se faisait sentir au loin : le ciel obscur grisonnait, puis blanchissait. Le vent n’emportait plus ses paroles au lointain, mais les faisait résonner dans le bois miteux des mâts.
Alors les hommes cessèrent de ricaner. Le Capitaine s’avança vers elle, planta ses yeux de fauve dans ceux de la jeune femme avec un air de colère qui vrillait l’alentour de son aura menaçante. Pourtant, elle continua de chanter, et comme elle continuait, le « Hight Pontus » se stabilisa, fini d’osciller de part en part comme s’il était animé par un esprit facétieux.
Ceridwen sourit, victorieuse, alors que le silence se faisait. Sa chanson, prière à la Mer d’un
calme voyage, avait apparemment trouvé oreille mystique où se perdre.
« -Je te savais bien des choses, femme, mais je t’ignorais sorcière ! Siffla le Capitaine Rydell, dos à ses hommes, alors que ses prunelles se chargeaient de reconnaissance.
-Si je suis une sorcière, alors tout est sorcellerie, Capitaine. Mais regardez plutôt, au loin je perçois les épaves de vos prédécesseurs !
-Que ton chant ne nous égare pas, sorcière, ou l’Ankou en est témoin que tu rejoindra les abîmes qui te percent le coeur. Car si le miens est tombé sous ton ensorcellement, le tiens est aussi froid et tumultueux que celui des mers que je sillonne.
-Allons allons Capitaine, ne mélangez par sorcellerie et sentiment, cela n’est pas raisonnable. Ne prendrez vous pas la barre de nouveau ? Sans quoi nous sommes tous perdus ! »
Et perdus, les hommes se croyaient. Des jours qu’ils voguaient, les réserves s’amenuisant, sans un port où mouiller l’ancre et s’accoquiner, essuyant tempête sur tempête, avec pour seul chaleur en ces longues journées sans soleil, que le rhum qui leur tordait les boyaux. Pas même un sabordage ou entourloupe à fomenter, avec à perte de vue une mer aussi noire que leur pensées, agitée de tumultes violentes qui les tiraient du sommeil. La seul agréable compagnie qu’ils avaient, provenait de cette jeune femme à la chevelure de feu, que le Capitaine Rydell tenait a s’approprier personnellement.
Pourtant, pas une seule fois l’idée d’une mutinerie ne leur vint à l’esprit. Ils savaient ce que le
Capitaine avait en tête, il n’avait pas eu grand besoin de le leur expliquer. L’on disait de source sur, que la grotte des non mourants, était un véritable sanctuaire de créatures sanguinaires qui n’appréciaient que la douce offrande d’une jeune femme en l’échange d’un marché.
Ils avaient tous crus leur Capitaine simple d’esprit au premier abord pour ainsi croire aux fantasmes d’hommes ivres, et les fantaisies de vielles nonnes déchues. Mais plus ils s’approchaient de la destination prévue, et plus le paysage paraissait tel que les récits des ivrognes les avaient décrits.
Alors ils avaient cessés de cancaner à la barbe de leur Capitaine, avides des richesses que la Conque de perle allait leur permettre.
Et maintenant que Ceridwen se remettait à chanter, il leur apparut qu’il n’était pas si désagréable de se laisser voguer ainsi par tant d’enthousiasme et de déférence. Un à un, ils se joignirent à elle, et bientôt les cales moisies et mitée du galion aux allures de spectre noir, résonnèrent de leur voix parfois bourrue, d’où ressortait l’harmonieuse mélodie de Ceridwen. Le Capitaine Rydell en personne se joignit à leur tumulte musical, rugissant par dessus le vent qui les poussait tout droit vers leur destin.

Asteria Skylar

 

Des aventures contées sur un FIL

Et voila un nouvel atelier de terminé, cette fois-ci autour des contes et légendes celtiques.
Le FIL ici étant en référence au Festival Interceltique Lorientais.
Des nouveaux participants et des fidèles, tous âges, toute génération, tout niveaux. Une ambiance plus détendue que nos précédentes sessions. La relève de l’animation fut prise par Olivier qui proposa un programme bien structuré en 4 parties (l’âme celte, la magie celte, la légende celte et l’histoire). Chacune de ses parties avec création d’un personnage, d’un lieu, d’un objet ou encore description d’une émotion, d’une ambiance féerique pour enfin terminé sur une finalité par le biais d’un drame, d’une quête et épreuve.
Le thème de la forêt sombre empli de légende telle que brocéliande fut beaucoup évoqué et décidément les histoires crées ne furent pas de toute gaieté. Sorcière, dryade, naïade, banshee, fée furent de la partie.
Bref un atelier qui a ravie l’imagination des petits et des grands.